Un message fort des cadres

Malgré une baisse de participation, imputable pour une part non négligeable aux inadmissibles conditions du scrutin créées par le patronat et le gouvernement, les élections prud’homales confortent nettement la CGT comme première organisation syndicale du pays. Celle-ci progresse partout, y compris dans l’encadrement (17 % soit + 1,15 %).

Ce résultat est d’autant plus remarquable que la modification du périmètre de cette section en a exclu les techniciens et la plupart des cadres moyens. Cela n’a pas empêché la CGT de réaliser une vraie progression dans le noyau de la population cadre.

La CGT a été perçue comme davantage au diapason des attentes des salariés et comme une organisation qui défend fermement les intérêts des cadres. Les mobilisations pour la RTT où l’Ugict-CGT et la CGC se sont retrouvées côte à côte l’ont récemment traduit.

Les cadres se sont exprimés à partir de leur vécu au travail marqué par le désenchantement résultant des politiques d’individualisation et de mise sous pression permanente, ainsi que de leur mise à l’écart croissante dans les processus de décision. Leurs interrogations sont fortes sur l’avenir de leur entreprise et leur emploi.

Tout cela encourage l’Ugict-CGT à renforcer sa campagne pour transformer le travail et gagner un autre mode de management en intervenant notamment sur l’évaluation, l’organisation et les charges de travail.

Ce vote est un vote pour un syndicalisme revendicatif. Il est de bon augure au regard du contexte de crise économique actuel pour lequel des mobilisations unitaires et d’ampleur sont nécessaires dans les jours à venir.

L’Ugict-CGT appelle l’ensemble de ses organisations à proposer largement la syndicalisation aux cadres et techniciens pour bâtir une force syndicale unitaire plus en correspondance avec leurs attentes.

Elle propose de déployer partout le syndicalisme spécifique dans les professions et les départements, afin d’élargir encore l’audience et la présence de la CGT parmi l’encadrement.

Montreuil, le 5 décembre 2008

Progrès en voix, en pourcentage et en sièges de la Cgt

La Cgt progresse en voix et en pourcentage aux élections prud’homales du 3 décembre 2008. Sur 90 % des votants la Cgt recueille plus de 1,7 million de voix.C’est un message clair des salariés en direction des pouvoirs publics et du patronat pour que leurs droits soient respectés et leur situation améliorée, dans un moment où tout est fait pour leur faire payer la crise. C’est la première fois depuis 30 ans que la Cgt enregistre un tel progrès qui se traduit dans toutes les sections et dans la quasi-totalité des départements. Avec 34,4 % des voix, la Cgt atteint son meilleur score depuis 20 ans dans des élections prud’homales. C’est d’autant plus significatif que la participation au scrutin connaît une nouvelle baisse, dont la responsabilité incombe très largement à des conditions particulièrement déplorables d’organisation du scrutin. La Cgt n’accepte pas la désinvolture avec laquelle cette élection, unique en son genre, a été organisée, pas plus que l’absence d’espace d’expression dans les médias, témoignant d’une crainte du résultat que pourrait donner une forte mobilisation des électrices et électeurs.Le vote électronique expérimental à Paris est loin d’avoir rempli les conditions de fiabilité et de sécurité qu’on est en droit d’exiger dans une consultation démocratique. Ce résultat place la Cgt très largement en tête de toutes les organisations syndicales. Cela lui confère des responsabilités importantes pour construire une démarche syndicale soucieuse du rassemblement et de l’unité d’action. A l’appui de ce résultat, gagné par un intense travail de tous ses syndiqués, la Cgt entend plus que jamais aller à la rencontre des salariés et construire avec eux et avec elles le syndicalisme conquérant, offensif, rassembleur et démocratique qu’ils viennent d’encourager.

Montreuil, le 4 décembre 2008 à 3 h 00

http://www.resultats.prudhommes.gouv.fr/

Les cadres et technicien-nes n’ont rien à gagner à la création des ARS.

Le projet de loi « Hôpital, patients, santé et territoires » qui crée les Agences Régionales de la Santé (ARS) et les communautés hospitalières de territoire, devrait être discuté au Parlement en janvier 2009.

La CGT s’oppose à cette loi qui conduit à remettre en cause l’existence des CRAM, fermer encore plus facilement les hôpitaux publics et dessaisir encore plus complètement la Sécurité sociale de sa gestion du risque.

Dans cette affaire, les ingénieurs, cadres et techniciens sont directement concernés. En effet les secteurs des organismes impactés par cette loi emploient de nombreux cadres et technicien-nes :

  • Secteurs hospitalisation et médico-social des CRAM,
  • Services médicaux régionaux,
  • Secteurs gestion du risque des CPAM.

Les ICT de ces secteurs, comme l’ensemble du personnel sont confrontés aujourd’hui à l’incertitude quant à leur devenir :

Quel statut pour ceux qui seraient affectés aux ARS ?

Quel travail pour ceux qui restent, comme pour ceux qui partiraient?

Auront-ils le choix de rester dans leur organisme ?

Dans les CRAM multi-régionales quel sera le lieu de travail des agents affectés aux ARS ?

Mais plus spécifiquement, les cadres vont se trouver obligés de vendre les nouvelles structures ou les nouvelles organisations à leur personnel alors qu’eux-mêmes en seront victimes ou en désaccord avec cette loi.

Au niveau des déroulements de carrière, la situation va être dramatique dans les ARS puisque le choix sera soit d’abandonner le statut conventionnel Sécurité sociale pour avoir un déroulement de carrière (les nouvelles structures devant privilégier le statut de contractuel de droit public), soit de renoncer à toute évolution dans l’espoir de revenir un jour dans un organisme de Sécurité Sociale.

Dans les secteurs gestion du risque des CPAM, quelle sera l’autonomie de fonctionnement et de décision par rapport aux exigences des directeurs des nouvelles structures ?

Quelles missions pour les chargé-e-s d'études ou technicien-nes ?

Comment seront valorisées leurs expériences, qualifications et compétences dans des organismes dont le but avoué est la seule maîtrise comptable des dépenses ?

Quel rôle jouera l'Assurance Maladie si ses agents ne participent plus aux instances décisionnaires en matière de planification ?

Quel rôle pour les assistantes sociales dans des caisses régionales coupées du secteur médico-social ?

Quelle cohérence dans la politique de sortie d'hospitalisation ?

Il s'agit d'un abandon massif de responsabilités et de pouvoir, au profit de l'État et au détriment du paritarisme.

L’impact sur les services médicaux régionaux conduira-t-il la CNAM-TS à rattacher les échelons locaux du Service Médical aux CPAM comme elle a déjà, au niveau national, supprimé la direction nationale du service médical pour rattacher les praticiens conseils aux services administratifs ?

La CGT s’oppose à ce projet de loi à cause de ses finalités d’étatisation de la santé dans une perspective de gestion libérale qui aggrave l’inégalité d’accès aux soins pour tous et qui remet en cause l’égalité de prise en charge par les régimes obligatoires par la possibilité de négociations régionales dans le cadre des conventions médicales nationales.

On le voit, les personnels, comme les assurés sociaux et les malades, n’ont rien à gagner à cette réforme.

La CGT revendique :

  • Le maintien des CRAM et des services médicaux comme acteurs de l’assurance maladie,
  • Une coordination des soins assurée par les acteurs concernés et non par un préfet sanitaire pour une meilleure prise en compte des besoins de santé de la population,
  • Une vraie démocratie sanitaire.

L’UFICT-CGT des organismes sociaux appelle l’ensemble des ingénieurs, cadres et techniciens à :

    • se mobiliser pour faire échouer ce projet,
    • s’inscrire dans toutes les actions allant dans ce sens,
    • signer et faire signer la pétition pour la défense des CRAM,
    • demander des explications à leur direction en utilisant tous les moyens des comités d’entreprise et des CHSCT (droit d’alerte, expertise, etc.),
    • informer les assurés sociaux des mauvais coups en préparation pour impulser une mobilisation citoyenne.

Agence de Rationnement de la Sécu : URCAM et CRAM en péril...

La loi « Hôpital, patients, santé et territoires » qui inclut la mise en place des Agences Régionales de Santé (ARS) est par son ampleur comparable au plan Juppé de triste mémoire en 1995/1996. Elle s’inscrit dans la continuité de ce plan en renforçant l’étatisation de l’assurance maladie. Le plan Juppé consacrait la mise en place des Agences Régionales d’Hospitalisation dirigées par de véritables préfets sanitaires, ayant la haute main sur la fermeture de lits et d’établissements de santé. C’est à ces ARH que se heurtent les populations, les syndicats et les élus qui refusent la fermeture des services ou des hôpitaux de proximité.

La Santé n’est pas une marchandise

La loi prévoit la mise en place de superpréfets dirigeants des A.R.S incluant hôpitaux publics et cliniques privées mais aussi la médecine de ville et le secteur médico-social dans une vaste étatisation dont le but n’est pas le service public, mais la généralisation de critères commerciaux dans l’organisation des soins. La fonction de régulation de l’assurance maladie (la gestion du risque) est transférée, avec une partie des personnels à ces agences.
Les hôpitaux seront dirigés par des PDG qui pourront être recrutés au sein de grandes entreprises du secteur marchand. Ils intégreront des groupements de coopérations sanitaires dont le but sera de rationaliser les moyens, en fonction de critères aboutissant inéluctablement à la sélection des patients. Le discours du président de la République du 18 septembre, annonçant dans ce cadre, la publication des taux de mortalité et d’infections nosocomiales de chaque hôpital est un bon exemple de mise en concurrence des établissements.

Précarité pour les salariés des A.R.S.

Les personnels de l’assurance maladie qui seront transférés à l’ARS sont les personnels des secteurs hospitaliers et éducation sanitaire des CRAM, des URCAM etdes secteurs organisation du système de soins et prévention sanitaire des services médicaux.
En l’état actuel du projet de loi, présenté au conseil des ministres du 15 octobre, le personnel concerné sera transféré sans possibilité de choix. L’article 30 de la partie consacrée aux ARS indique que « les agents contractuels de droit privé exerçant au 31 décembre 2009 leurs fonctions dans les organismes d’assurance maladie au titre d’activités transférées aux agences régionales de santé sont transférés dans ces agences ».
La déclaration de la Ministre, le 25 septembre, à la CNAMTS, garantissant le « droit d’option » des personnels, doit donc être pris avec la plus grande circonspection.
Le statut de ces personnels est aussi extrêmement inquiétant. Si la section 3, de la partie ARS, prévoit trois statuts différents pour le personnel :

- fonctionnaires,
- agents régis par les conventions collectives applicables aux organismes de sécurité sociale,
- agents non titulaires de droit public,

on voit bien que progressivement c’est le statut d’agent non titulaire qui va s’imposer.

Au fil des années, les agents sous convention collective ou fonctionnaires de ces agences auront de fait le statut assez inconfortable de reliques d’un passé révolu. Cette évolution pourrait se faire assez rapidement car l’article 32 annonce 9 mois après la publication de la loi des ordonnances de simplifications et de mises en cohérence. Du coup, le statut n’est garanti que pour la durée d’une grossesse sans complication, d’autant que le projet prévoit des agences avec un statut dérogatoire au droit du travail et au statut de la fonction publique pour les droits des
personnels.

Avenir en danger pour ceux qui restent

Les personnels des CRAM et services médicaux non concernés par les ARS ont aussi quelques motifs d’inquiétude. Les CRAM, réduites à la retraite et aux risques professionnels sont redéfi -nies dans un chapitre de dispositions transitoires comme des caisses régionales d’assurance retraite et de protection de la santé au travail, des CRARPST (ou CRAVAT,ou CRARAT ou CRSS...). Ces nouveaux organismes gardent (pour combien de temps) un service social mais qui sera déconnecté des réalités sanitaires.
Enfin, le service médical national à la CNAMTS disparaît, les directions régionales sont réduites à la stricte application des orientations des A.R.S. Ceci fait peser des risques sur l’avenir des services médicaux locaux.

La CGT revendique

La CGT s’oppose à cette loi et à la création des ARS et elle revendique :

Le maintien et le renforcement des CRAM en tant qu’acteurs régionaux de l’assurance maladie.
Le renforcement de leurs interventions dans les domaines de la santé au travail et de la santé publique.
Des services médicaux régionaux et locaux, véritables outils de conseil médical.
Le maintien de tous les salariés dans les CRAM et services médicaux.
Des moyens renforcés pour les CRAM et services médicaux afin de garantir au personnel des conditions de travail décentes et aux assurés sociaux un meilleur accès aux soins.

Pour faire échouer ce projet qui remet directement en cause le principe de l’accès aux soins pour tous, une forte mobilisation du personnel et des assurés sociaux est urgente et nécessaire.

Compte rendu du débat SANTE AU TRAVAIL / STRESS ET MGMT

Santé au travail UD

L'introduction au débat présente :

    • les effets du management standard, du stress, de la dépression
    • la socialisation de l'emploi
    • les suicides - Renault - France télécom
    • La bataille d'opinion public sur la RTT sans créer d'emplois, l'intensification du travail, la charge mentale
    • Le contrat d'objectifs et les conditions individualisées

La souffrance au travail :

    • Peur de l'avenir, du lendemain : "je ne comprends pas ce qui m'arrive après tout ce que j'ai donné à l'entreprise"
    • Plaisir et souffrance au travail cohabitent en permanence chez l'individu

Comment transformer la condition de travail qui demeure l'objectif et le fil de notre débat ?

D’abord, une définition commune :

      La santé n'est pas un état, elle se construit et se « déconstruit ». Chaque être humain a besoin de transformer son milieu de vie et de l’adapter à ses besoins pour trouver une autonomie et une harmonie.

La souffrance au travail est devenue non maitrisée

      ( exemple: l'intensification du travail hospitalier tenu dans des objectifs économiques réduisant le professionnel, les conditions de travail des professions enseignantes).

Les expériences de management sont issues des secteurs du commerce de la grande distribution et du secteur du tourisme de masse (Trigano).

Ecrites par des professionnels du comportement, les techniques et les théories de management sont des moyens de pression sur les salariés, soit :

    • disparition de l'état critique de l'individu
    • culpabilisation - individualisation
    • modes interrogatoires de style policier,
    • objectifs non négociés et irréalisables,
    • modes d'évaluation persécutrices,
    • contrôle du travail intrusif
    • utilisation sur un créneau punitif

Ces techniques managériales sont soutenues par les technologies informatiques (ex : toujours être joignable).

Les critères de gestion de l'entreprise (publics et privés) sont ajustés dans des objectifs de rentabilité et de financiarisation; ces critères de gestion intègrent le processus du travail. Les salariés deviennent clients fournisseurs les uns des autres. Dans ce système dominé par le profit il n'y a plus d'espace de création, d'esprit critique. Le salarié est totalement dominé par le travail, l'usager de la chose travaillée ou produite, le lien de la réalité du travail n'existe plus.

Les gens en souffrance ont l'amour du travail et des règles du métier

Certains retraités subissent les conséquences de la souffrance au travail, de la maladie, de l'accident après être sorti de l'entreprise sans pouvoir y placer une relation de cause à effet

Le cadre, la représentation de son travail:

    • Solidarité
    • Rendre visible ce qui est fait
    • Travail en équipe
    • Objectivité du travail pour lutter contre l'individualisme

Il est nécessaire de mesurer l'hyperactivité induite dans l'organisation du travail :

Une sorte de mécanisme que l'on a intégré au salarié (en lui); si bien qu'il ne peut plus s'arrêter de travailler.

L'aspect "persécutoire" de l'organisation du travail : densification des contrôles, augmentation de la productivité, la pression morale. Cette intensification se conjugue à travers l'évaluation individualisée et la mise en concurrence des salariés entre eux avec le sentiment de solitude fracassant le collectif.

Le salarié (cadre, technicien, employé, ouvrier) n'a plus d'espace entre son travail et chez lui, il est au travail tout le temps dans sa tête et dans son corps. Pour l’arrêter, se détruire devient une solution.

Nous assistons, dans l'ensemble des processus de travail (tant privé que public), à une nouvelle redéfinition des métiers et un glissement des compétences. Ce processus remet en cause la redéfinition et les besoins d'enseignement et de formation.

Nous sommes devant un paradoxe :

La souffrance au travail ( maladie , destruction ) est confrontée (voir intégrée) à l'évolution de l'allongement de la durée de vie. Cet allongement de la durée de vie redéfinit l'individu et sa relation au travail (1/3 éducation formation, 1/3 travail, 1/3 nouvelle vie retraite).

Le cadre n'est plus considéré comme un professionnel ; il est exécutant « manageur, entraineur des objectifs du profit ».

La maladie, le départ à la retraite sont devenus des variables d'ajustement de l'emploi

L'enjeu aujourd'hui devient:

    • Changer le travail
    • Changer le sens du travail

Le document unique (chsct) de suivi des risques est à utiliser en grand dans l'entreprise.

De plus, il en est l'observateur social :

    - c'est quoi le travail - la charge mentale - la charge physique

Utiliser le document unique et participer à l'élaboration d'outils pour évacuer les risques et construire une prévention sont des moyens à mettre en œuvre avec les salariés.

Ceux-ci ont un désir de travail réel; le propre de leur travail leur est invisible

Rendre visible est redonner du sens au travail pour permettre de se l'approprier.

Retrouver le plein exercice de la qualification est une nécessité pour obtenir l'épanouissement de l'individu. La charge mentale est à décliner en plan d'actions pour l'évaluer et la traiter.

L'UGICT organise une consultation sur le travail à partir de 2 questions:

    • Vous le niez
    • Vous le voulez comment

La prise de conscience conduit à la solidarité et permet d'aller plus loin dans ce qui se passe en collectivisant la ou les souffrances rencontrées. La tierce personne, hors du milieu de travail et de vie, permet de comprendre et aider l’individu et le collectif. Le rôle du médecin du travail et autres compétences œuvrant dans le milieu du travail sont à solliciter et à mettre en œuvre. L'apport extérieur de spécialiste du travail (sociologie) permet d'analyser la division du travail et la division sexuelle dans le travail

Le Syndicat :

    • demeure l'espace de liberté où il est possible de s'intéresser à la place du corps réel et subjectif dans les processus de travail.
    • doit se doter de connaissances pour comprendre les situations vécues. De même ètre attentif à ne pas stigmatiser une situation pour ne pas griller le salarié (patron pervers - salarié victime)
    • doit aller sur le terrain de l'organisation du travail
    • met en œuvre une analyse des dysfonctionnements avec l'encadrement et le CHST

Le concept travail réel/ travail prescrit est accessible à tous

Affirmer l'identité du salarié lui permet de retrouver sa dignité

Journée d'action mondiale

Le mardi 7 octobre doit être une forte journée nationale d’action unitaire rassemblant tous les salariés, retraités et chômeurs. C’est le moment d’exprimer qu’il ne suffit pas de parler de leurs problèmes, mais qu’il faut y apporter des réponses !
De plus, cette journée revendicative nationale se situe dans un contexte d’action syndicale à l’échelle mondiale, où la Confédération Syndicale Internationale appelle les salariés de tous les pays à faire du 7 octobre une grande journée d’actions pour « le travail décent ».

Le travail qualifié non reconnu, c’est indécent.
L’inégalité entre les femmes et les hommes, c’est indécent.
La précarité et le chômage, c’est indécent.
L’absence ou le recul de la protection sociale, c’est indécent.
La remise en cause des droits sociaux, c’est indécent.

Que ce soit dans les pays développés ou dans les pays pauvres, les bas salaires, c’est indécent.
L’indécence atteint son comble quand, dans tous les pays, les salariés vivent ces situations parfois même de manière dramatique, subissant le dumping social au nom de la mondialisation !


Six organisations syndicales françaises, la CGT, la CFDT, la CFECGC,
l’UNSA, la FSU et Solidaires appellent à faire du 7 octobre
une journée de large mobilisation nationale unitaire :
• par des actions décidées dans les entreprises,
• par des manifestations dans les localités et les départements.


7 OCTOBRE 2008

MANIFESTATION CGT DEPARTEMENTALE
PLACE STANISLAS RASSEMBLEMENT 16H30
DEPART 17H

STRESS & MGMT

Le Comité UGICT de L'UD CGT 54 vous propose une soirée débat :

Débat autour des questions de santé au travail

Mercredi 24 septembre 2008
de 16 h à 19 h
A la Maison du Peuple
2, rue Drouin à Nancy

Le débat sera animé par des professionnels de santé, un membre du bureau national de l'Union Générale des Ingénieurs Cadres et Techniciens CGT et des syndicalistes.
Il abordera la pénibilité chez les ingénieurs, cadres, techniciens et agents de maîtrise, et vous permettra d'aborder les problèmes que vous rencontrez au quotidien.

La pression psychosociale,
le statut contraignant,
le harcèlement moral pour une plus grande rentabilité,
les nouvelles règles de management
font que de nombreux cadres peinent au travail.

Toutes ces questions et les solutions existantes seront abordées lors de ce débat,
Un apéritif cloturera les travaux.

Pour tout renseignement :

Bienvenue !

Sur le blog de l'UGICT 54.

News CGT :

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