CFDT, CFTC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA Communiqué de l’intersyndicale du 29 juin


mardi 29 juin 2010,
Ces dernières semaines, les salariés du public et du privé, les demandeurs d’emploi, les jeunes et les retraités se sont mobilisés de plus en plus massivement sur les retraites, notamment le 24 juin 2010. Ils ont réaffirmé leur opposition au projet de réforme injuste et inacceptable du gouvernement, notamment au report brutal des âges légaux à 62 et 67 ans qui pénalise particulièrement les salariés ayant commencé à travailler jeunes et ceux ayant eu des carrières chaotiques et incomplètes.
Cette réforme n’apporte, par ailleurs, pas de réponse sur le plan de la pénibilité.
Elle aggrave les inégalités entre les hommes et les femmes. Les organisations syndicales dénoncent la campagne médiatique précipitée du gouvernement qui travestit la réalité du projet.
Cette réforme, une des plus dures d’Europe, arrive dans une situation économique dégradée où le chômage est en hausse continue et touche plus fortement les jeunes et les seniors. Les politiques de rigueur se généralisent dans toute l’Europe en aggravant les inégalités et hypothèquent fortement toute reprise.
Des initiatives intersyndicales viseront à interpeller le gouvernement et ses représentants, aux niveaux national et local, le 13 juillet, jour du Conseil des ministres qui adoptera le projet de loi. Durant l’été, les organisations syndicales interpelleront les parlementaires.
Les organisations syndicales CFDT, CFTC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA vont poursuivre leur action tout au long du processus législatif de la réforme des retraites.
Elles décident d’une nouvelle journée nationale de grèves et de manifestations le 7 septembre 2010, au moment où s’ouvrira le débat parlementaire. Elles appellent tous les salariés du privé et du public, les demandeurs d’emploi, les jeunes et les retraités à construire ce jour une mobilisation d’ampleur.

Retraites: Bernard Thibault se félicite d'une mobilisation «de haut niveau»

Le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, a estimé que la mobilisation de jeudi était «de haut niveau», avec «autour de deux millions» de manifestants partout en France contre le projet de loi sur les retraites.
«Il fallait une réaction à la hauteur de la remise en cause des droits à la retraite» et «le moins qu’on puisse dire, c’est que le répondant est au niveau nécessaire», a-t-il déclaré peu avant le départ du cortège parisien.
«Il est trop tôt pour donner des chiffres de participation, mais les indications à partir de ce qu’il s’est passé ce matin en province montrent qu’on a une mobilisation de haut niveau», a-t-il poursuivi.
Selon le numéro un de la CGT, «le calendrier ne nous était pas favorable et pourtant les salariés (ont répondu) par centaines de milliers, on sera autour des deux millions, un peu plus ou un peu moins on verra» et «c’est donc un événement».
«La suite va appartenir au président de la République. Dès lors que 23 grévistes (les joueurs de l’équipe de France de football, ndlr) parviennent à modifier l’agenda du président de la République, assez naturellement, on pourrait penser que les responsables syndicaux puissent être reçus», a-t-il persiflé, en référence au rendez-vous entre Nicolas Sarkozy et Thierry Henry.
«Il ne faut pas que le projet de loi soit examiné dans sa version actuelle au Conseil des ministres le 13 juillet mais qu’on ouvre enfin une véritable séance de négociation», exige M. Thibault.
(Source AFP)

 A lire dans Libé

Manif du 24 juin

RASSEMBLEMENT C.G.T  : 14 H 00 - Place DOMBASLE A NANCY
 
DEPART  :  14 h 30
 
CORTEGE  : CGT – CFDT – UNSA – FSU – SOLIDAIRES ….
 
PARCOURS  :
-          Place Dombasle
-          Rue Henri Poincaré
-          Rue Mazagran
-          Bld Joffre
-          Rue Cyfflé
-          Rue des 4 Eglises
-          Rue Charles III
-          Rue St Dizier
-          Rue Stanislas
-          Place Stanislas

08- Ardennes
10h Place Ducale (Charleville-Mézières)

10-Aube
10h30-Troyes, Bourse du Travail
16h00-Bar sur Aube, Place Aubertin
17h00-Romilly


51-Marne
10h00 Châlons : Maison des syndicats
10h00 Epernay : Place Carnot

10h00 Reims : Maison des syndicats

10h00 Vitry le François : espace Lucien Herr

 
52-Haute-Marne
17H00 CHAUMONT Place de l'hôtel de ville
17H30 SAINT-DIZIER Place de l'hôtel de ville

54-Meurthe-et-Moselle
14h00-Nancy, place Dombasle
15h00-Lonwy, place Darche

55-Meuse
14h30 BAR-le-DUC gare SNCF

88-Vosges
14h30-Epinal, Préfecture

24 JUIN 2010 : Mobilisation nationale pour la défense des retraites

Alors qu'il annonce un plan d'austérité, le gouvernement dépense 5 millions  d'euros de pub pour faire avaler la réforme des retraites à l'opinion. Mais les salariés ne sont pas dupes. Cette énième réforme ne sera pas plus efficace que les précédentes. En effet, la question cruciale du financement de la Protection Sociale en général, et de la retraite en particulier, n’est nullement posée.
Les retraites sont un choix de société. Le Gouvernement et le patronat expliquent qu'il n'y a pas d'autres solutions que de reculer l'âge du départ à la retraite et d'accentuer la paupérisation des pensions. Ils ne vivent pas dans le même monde que nous. Leurs propositions entraîneront la souffrance au travail et la montée du chômage.
Depuis plus d’un siècle la capitalisation a fait la preuve de sa nocivité. L'épargne individuelle n'est pas une solution : elle nous oblige à des privations tout au long de notre vie active et ne nous permettra pas de vivre dignement nos années de vieillesse.
Les salariés veulent conserver une retraite solidaire, par répartition. Le succès des rassemblements unitaires de ces derniers mois montre l'attachement des salariés à leur système de retraite et leur détermination à lutter. Le retour au plein-emploi est la première condition pour financer de bonnes retraites.
Cela implique de créer une dynamique économique fondée sur le développement de l'emploi stable, qualifié et bien rémunéré. Il faut rompre avec le modèle économique fondé sur la satisfaction prioritaire de l'actionnaire.
Seul le plein-emploi peut nous permettre de faire aboutir nos revendications salariales.
Nos revendications d’un salaire minimum professionnel de 2000 euros par mois et d’une augmentation de tous les salaires de 300 euros restent d’actualité.
La campagne de signature des cartes pétitions de la CGT remporte un franc succès auprès de la population et confirme le bien fondé de nos revendications :

• MAINTIEN DE LA RETRAITE A 60 ANS
• REFUS DE L’ALLONGEMENT DE LA DUREE DE COTISATIONS
• UN TAUX DE REMPLACEMENT DE 75% DU SALAIRE
• AUCUNE PENSION INFERIEURE AU SMIC

Retraite, emploi, salaire, rien n’est joué. La mobilisation doit s’amplifier.
Tous les salariés sont concernés. Le 24 juin, je ne bats pas en retraite ! Je signe la pétition.


LE 24 JUIN 2010
LA CGT APPELLE LES SALARIES A ETRE EN GREVE ET A PARTICIPER AUX MANIFESTATIONS

Une Rolex à 50 ans ! Une retraite à 60 ans !

Accompagné des membres du comité confédéral national de la CGT, Bernard Thibault et une délégation de dirigeants de la confédération ont déposé 218 188 cartes pétitions et signatures internet au ministère du Travail ce mercredi 9 juin. A l’issue de cette délégation, le secrétaire général de la CGT a indiqué : "Mon court entretien sur la réforme des retraites confirme que tout le monde va y perdre. [...] Le ministre confirme que l’on sera fondamentalement en désaccord sur le projet de texte qui nous sera destiné le 15 juin au soir. Bernard Thibault a notamment cité comme motifs de désaccord l’âge de départ en retraite et la durée de cotisation, et s’est montré critique sur le traitement individualisé de la prise en compte de la pénibilité.

PETITION : NON à la loi Nouvelle Organisation du Marché de l’Électricité

Je m’oppose à ce projet de loi dont le but premier est de faire des profits sur le dos du consommateur,

Je m’oppose à ce projet de loi qui vise à tuer le tarif régulé du service public, me garantissant un prix des plus bas,

Je m’oppose à ce projet de loi
qui tente de faire de l’électricité une marchandise comme les autres alors qu’elle est un bien vital, de première nécessité,

Je m’oppose à ce projet de loi
qui va à l’encontre de l’intérêt public de la nation, garant de la cohésion sociale.

Pour toutes ces raisons je signe la pétition pour demander l’arrêt immédiat de ce projet de loi.

NICOLAS SARKOZY RÉDIGE, MAIS LAURENCE PARISOT DICTE

Le chef de l’État et son gouvernement ne parviennent pas à convaincre en dépit d’un matraquage médiatique dispendieux. Les Français ne se rangent toujours pas à la perspective de cesser le travail plus tard et de cotiser plus longtemps alors que leurs enfants, même diplômés, peinent à trouver un emploi stable. Inspirée par les revendications du Medef, la réforme inquiète.
C’est encore ce qui ressort du sondage Ipsos/Liaisons sociales paru la semaine passée :
- 78 % des Français se déclarent inquiets sur le futur montant de leur retraite ;
- 64 % estiment ne pas faire confiance au gouvernement pour assurer l’avenir des retraites ;
- 70 % (+ 3 pts par rapport à un sondage identique de novembre 2009) s’inquiètent de leur futur niveau de vie ;
- 85 % des sondés estiment qu’« il faut continuer à réformer le système de retraites pour assurer les retraites de nos enfants » ;
- 81%considèrent que « cela ne sert à rien de réformer les retraites si on ne règle pas le problème de l’emploi des seniors et de la pénibilité du travail ».
Les Français sont donc loin d’être acquis aux solutions que l’on cherche à leur imposer. La méthode et le calendrier de la réforme (au pas de course, sans négociations véritables et au mépris du dialogue social) donnent un sentiment de fébrilité. Dans cette séquence délicate
pour l’exécutif, la présidente du Medef a estimé dans Le Figaro la semaine passée que « la promesse de s’arrêter à 60 ans, ce n’était pas un acquis social, mais au contraire une grande illusion ou un grand mensonge ».
Pire, « avoir au-dessus de la tête une telle épée de Damoclès, en le sachant plus ou moins, a participé depuis des années au moral dépressif de beaucoup de Français ». Laurence Parisot a donc tout lieu d’être satisfaite puisque le gouvernement a annoncé qu’il repousserait l’âge légal de la retraite au-delà de 60 ans. Pas tout à fait semble-t-il puisque la voilà maintenant qui sonne
la charge pour hâter le pas. Elle souhaite que le gouvernement applique les nouvelles règles à un rythme soutenu. « Le gouvernement raisonne aujourd’hui sur la base d’un trimestre par an, mais pourquoi pas un semestre par an, si ça permettait un vrai retour à l’équilibre, il me semble que ça en vaudrait la peine », suggèret- elle. On se souvient que le président Sarkozy avait promis qu’il ne toucherait pas à la retraite à 60 ans, comme le lui demandait Laurence Parisot, au motif que les Français ne l’avaient pas élu pour cela. Aujourd’hui, le président foule au pied ses engagements et la patronne des patrons en redemande. Le Medef a bien compris que l’encre du projet de réforme des retraites n’est pas encore sèche, même si les grandes lignes ont été dévoilées.
Rien n’est joué et le Medef veut toujours pire. À nous de nous mobiliser pour obtenir le meilleur.
L’appel unitaire lancé pour le 24 juin par les organisations syndicales peut recevoir un accueil très favorable de la part des salariés, privés d’emplois, jeunes étudiants et futurs actifs, des retraités, comme en témoigne les sondages successifs.
D’ici au 24 juin, il est possible de mobiliser plus largement.

Réforme des retraites : la CGT va remettre un premier lot de plus de 100 000 pétitions

Le Secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, accompagné par une délégation du Comité confédéral national de la CGT va remettre, mercredi, au ministère du Travail plus de 130 000 cartes et signatures électroniques de la pétition lancée contre la future réforme gouvernementale des retraites.

Euro-manifestation 29 septembre Bruxelles

La Confédération européenne des syndicats (CES) et les autres partenaires sociaux européens rencontreront le Président de la Commission européenne, M. Barroso, le 4 juin pour poser le problème des conséquences de la crise et des mesures d’austérité sur l’emploi et le social.
Lors de la rencontre, la délégation syndicale mettra en avant ses priorités :
L’Union européenne a besoin d’un plan de relance pour favoriser la croissance par son propre développement ainsi que des politiques industrielles fortes basées sur des politiques industrielles bas carbone et sur l’exploitation de nouvelles technologies. La CES mettre de nouveau en garde contre les mesures d’austérité adoptées par de nombreux gouvernements car elles menacent la croissance et le pouvoir d’achat. De plus, ces mesures d’austérité réduiront la voilure des prestations sociales, dernier rempart contre l’exclusion sociale et elles aggraveront la précarité déjà importante.
D’autre part, la CES considère qu’il est urgent de renforcer les moyens de coordination fiscale au niveau européen. En effet, les asymétries de compétitivité à l’intérieur de l’Europe posent problème pour la cohésion économique et sociale de l’Europe.
Enfin, l’Union européenne doit poursuivre ses efforts en matière de réglementation financière. Nous devons mettre en place de nouvelles fiscalisations telles que la taxation sur les transactions financières. La CES défend la réglementation financière pour inverser la tendance de la spéculation à haut-risque.
L’avenir de L’Europe ne peut pas se fonder sur la précarisation du marché de l’emploi et sur une spirale descendante de la protection sociale. Lors de son comité exécutif des 1er et 2 juin 2010, la CES a décidé d’engager une campagne contre les coupes sombres dans les dépenses publiques et pour plus de croissance. Une Euro-manifestation aura lieu le 29 septembre à Bruxelles.
Le, 3 juin 2010

News CGT :

News :