Infirmiers anesthésistes : pour une reconnaissance de leurs qualifications

2 000 infirmiers anesthésistes ont manifesté à Paris le 4 mai dans le cadre d’une journée nationale d’actions à l’appel des trois principaux syndicats de la profession (CGT, Syndicat national des infirmiers anesthésistes et Sud) pour une meilleure reconnaissance de leur profession.
Les infirmiers anesthésistes dénoncent la non-reconnaissance de leur spécialité par le protocole Bachelot signé en février, la possibilité pour des infirmiers n’ayant pas suivi deux années de formation de pratiquer des actes d’anesthésie et la non prise en compte de la pénibilité de leur travail. Les 7 500 infirmiers anesthésistes en France, qui assistent notamment les médecins anesthésistes dans les blocs opératoires, réalisent cinq années d’études : les trois ans de formation initiale pour le diplôme d’État puis après deux années d’exercice du métier, deux nouvelles années de formation. Le protocole Bachelot de février dernier est consacré aux conséquences de la reconnaissance du diplôme infirmier au niveau licence.

Article tiré de la lettre UGICT 304

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